ASHTAR  -  20 mai 2004

canalisé par Oriel

 

Je vais parler du temps, de votre illusion du temps.
D’abord une petite histoire.

 

Dieu, qui est un grand artiste et adore créer de la musique, décide de se mettre à composer un morceau. Il commence par écrire une pièce qui dure 5 minutes, ce chiffre n’est qu’un exemple, comme tous ceux qui vont suivre (en fait, il y a toujours une idée symbolique, mais ne vous cassez pas la tête, ce n’est pas ce qui importe dans cette histoire).

Chaque mesure de cette pièce de musique comporte 4 temps. Une fois le morceau « terminé », Dieu décide d’écouter sa composition plus lentement pour pouvoir se baigner dans l’ambiance de chaque note, de chaque harmonie.
Il diminue de 10 fois la vitesse de la bande-son et l’écoute en 50 minutes plutôt que 5. Tout cela paraît bien lent !
Il se dit alors : « Tiens ! Je pourrais re-diviser chaque temps pour y insérer de nouvelles notes. Ainsi, J’aurai une musique de 50 minutes à un tempo rapide. On pourrait alors choisir de l’écouter en 5 minutes ou en 50. Ce serait la même musique, mais on y découvrirait des choses différentes. »

 

Puis, après avoir ajouté tous les détails qu’il souhaitait, tout en conservant l’harmonie, Il se dit : « Tiens ! Je pourrais continuer comme ça à l’infini. Je ne crée qu’une seule musique, mais à un niveau de détails de plus en plus fin. Ainsi, en fonction de la vitesse à laquelle l’auditeur écoute Ma composition, il découvre des harmonies, des mondes sonores différents. »

 

Vous voyez, cette musique est déjà terminée à un certain niveau, puisqu’on connaît déjà sa longueur totale. Mais Dieu continue (encore aujourd’hui !) à ajouter des détails en diminuant sans arrêt la vitesse.
En fait, je ne peux même pas dire qu’elle est terminée à un certain niveau, parce que Dieu peut toujours choisir de rajouter un bout ou d’écrire un autre mouvement de la symphonie !

Mais au moins, vous pouvez comprendre pourquoi le temps n’existe que dans votre vision.

 

Le temps n’existe plus à partir du moment où vous vous rendez compte que vous écoutez cette musique et que vous avez la télécommande de la bande-son dans votre main ! Vous pouvez choisir alors de l’écouter à une vitesse plus grande (c’est la quatrième dimension), ou bien lorsque vous commencez à comprendre comment fonctionne cette télécommande, vous pouvez arrêter, revenir en arrière, etc. (c’est la cinquième dimension).
Et là, le temps n’existe plus comme une contrainte, mais comme un paramètre modulable.
Tant qu’on y est, je vais vous parler de toutes les dimensions de conscience depuis la première.

 

D’abord, lorsque nous parlons de dimensions, ce ne sont pas des numéros qui se suivent (la première, la deuxième, etc.) mais simplement le nombre de directions que parvient à percevoir la conscience de
l’observateur.

De plus, ces limites ne sont pas fixes. L’observateur peut percevoir en trois dimensions, mais déjà en ressentir une quatrième, etc.
Il faut aussi savoir que l’Univers se crée par « deux côtés à la fois ».
Nous utilisons les mots que vous pouvez comprendre, mais bien sûr c’est
une vision restreinte.

 

Toute création repose sur le principe de dualité, qui lui-même est issu de l’Unité. On ne peut créer sans avoir deux principes. L’Unité se divise pour créer. Ainsi, dans l’Univers des mondes créés, il y a deux pôles, deux principes : le pôle matériel et le pôle spirituel.

Tout ce qui est créé est un mélange de matière et d’esprit en « quantité » différente. L’esprit est pure conscience et la matière est pure inconscience. L’esprit est actif et la matière passive. L’esprit façonne et la matière est façonnée.
Le Un englobe l’esprit et la matière lorsqu’il est incréé. Le Un sous-tend toute la création, cependant, il est plus que la création.
Cela s’adresse à un autre niveau de compréhension, mais on peux dire : la création n’est qu’une « partie » du Un. Cette phrase en elle-même n’a pas de sens, parce que votre vocabulaire est limité, mais elle peut prendre un sens à l’intérieur de vous.
Il n’y a de sens à parler de dimensions de conscience qu’à l’intérieur du monde créé, puisque la pure matière est inconsciente et le pur esprit est conscient de toute la création. Les différentes dimensions se situent entre ces deux extrêmes.
L’état incréé, celui de l’Unité, n’a pas de dimension.

 

On retrouve l’état de la conscience à une seule dimension à la « limite » de la création du « côté » matériel, au niveau de détail le plus fin, ou devrais-je dire : le plus lent. C’est la limite entre la pure matière sans forme et l’incréé. C’est la limite où une infime « quantité » d’esprit peut commencer à agir sur la matière. Ce niveau de conscience est lié, selon votre vision, au couronnement du monde minéral. On peut comparer cela au « moment » où le Créateur enregistre la première, ou la dernière selon le point de vue, note d’esprit sur la bande-son
matérielle.

L’âme (le véhicule de l’esprit à travers la Création) n’a pas conscience d’elle-même à ce niveau.
La seconde dimension de conscience se situe au niveau où l’âme, sans encore prendre conscience d’elle-même, peut se déplacer dans deux directions. Dans l’échelle des royaumes vivants, cet état est le couronnement de l’âme végétale. La consécration de l’âme animale est d’accéder à un état de perception à trois dimensions.

 

C’est à ce stade que l’âme prend conscience de son individualité. Le stade humain accompli se concrétise dans la quatrième dimension de conscience.
La plupart de ceux qui se disent humains sur la Terre actuelle n’en sont pas encore à ce stade de manifestation.

Cependant, leur âme peut être déjà humaine, mais les forces contraires qui agissent sur Terre en ce moment ne permettent pas de manifester leur état humain.

 

La conscience divine est accomplie dans la cinquième dimension. Là, vous êtes reliés à votre divinité. L’âme connaît son appartenance au divin.
Et ainsi de suite, en remontant les hiérarchies du monde de l’esprit, l’âme peut retourner à la Source. On appelle cela la Source car c’est là que le principe de l’esprit prend naissance. Mais vous savez, il y a aussi une source matérielle puisque je vous ai dit qu’il y avait « deux côtés », deux pôles de la Création.

Bien que ces deux sources soient « éloignées » l’une de l’autre à l’intérieur de la Création, elles sont Une dans l’incréé.

 

Maintenant, je dois vous parler du fonctionnement de l’âme.
Il se peut, comme c’est le cas actuellement sur votre Terre, que des âmes capables de percevoir bien plus de 3 ou 4 dimensions se limitent pour se mettre au niveau d’autres âmes plus « jeunes » afin des les éveiller. Ainsi même, certaines âmes élevées peuvent prendre des corps d’animaux, de végétaux ou même de minéraux.

Lorsque vous quitterez ce monde où les forces contraires ne vous permettent pas de vous connaître entièrement, vous découvrirez combien de dimensions votre âme est capable de percevoir.
Une âme peut grandir, évoluer, mais elle peut aussi rester ce qu’elle est, sans changer de « taille ». C’est le cas des anges. Ils ont une âme fixe. Ils peuvent se limiter pour entrer en contact avec vous, comme vous êtes « en dessous d’eux » en tant qu’humains incarnés, mais il ne peuvent faire grandir leur âme.

 

Pour faire grandir l’âme et la rendre capable de se déplacer plus haut dans la conscience, il faut la soumettre aux mondes plus denses, dans lesquels il existe une force que vous appelez la gravité, qui n’est autre que la force d’attraction de la matière.

Cette force permet de faire décanter l’âme, de la délester des traces de matière qui se trouvent en elle et qui la retiennent (à cause du pôle matériel du grand      « aimant » créateur) et l’empêchent de s’élever davantage vers l’esprit pur.

Oui, car l’âme, véhicule de l’esprit, est composée de matière et d’esprit en «quantité » variable. Cela vous étonne ?

 

Vous savez, il n’y a pas LE monde matériel et les mondes de l’esprit.
Tout cela est une gradation infinie. Les humains ne se trouvent pas dans LE monde matériel, mais dans un monde fort dense, fort matériel. Les anges aussi, figurez-vous, sont fait en partie de matière !

Mais bien sûr, une matière tellement subtile qu’elle est bien loin de ce que vous considérez comme la matière. Mais sachez que tout ce qui existe, même en dehors de votre vision, dans d’autres mondes, d’autres dimensions, est composé de matière, même mais à des degrés de subtilité différents.
Lorsque l’âme ne contient plus une once de matière, même subtile, alors elle se fond dans la Lumière Sans Fin, l’incréé.

 

Une âme pure peut descendre vers la matière, ou envoyer une partie d’elle vers la matière, mais une âme impure (dans le sens qu’elle contient de la matière) ne peut monter vers l’esprit.
Descendre vers la matière signifie diminuer ses vibrations pour entendre la musique de Dieu (rappelez-vous ma petite histoire) à un niveau très détaillé. Monter vers l’esprit signifie augmenter ses vibrations pour entendre la musique plus « rapidement ».
Plus l’âme se distille, plus elle est pur esprit, et plus elle a de pouvoir. Le pouvoir de se rendre où elle veut dans la Création.
Mais tout cela a bel et bien lieu dans le Présent Éternel.
Votre temps est dû à l’ignorance de votre âme, à l’ignorance dans laquelle elle est descendue pour mieux s’élever ensuite. Car en réalité, comprenez que pour l’incréé, la musique existe en une seule fois. C’est juste la pesanteur de votre monde qui vous a permis de l’oublier.

Dès que vous regagnez votre conscience divine, vous êtes reliés à la Source.
Vous savez donc que cette musique existe en une fois ! Même si vous êtes toujours limités dans votre perception et que vous écoutez la musique (plus rapidement) vous vous souvenez, vous savez qu’elle existe d’un coup.

 

Vous devez aussi savoir qu’en dehors de toutes ces dimensions qui constituent votre univers, il existe une multitude d’autres univers, auxquels vous avez accès quand l’entièreté de votre être est connectée à la Source. Car Dieu n’a pas composé qu’un seul morceau de musique !
Alors en quelque sorte, en « repassant » par la Source, vous pouvez
voyager en conscience dans d’autres univers. De plus, derrière la Source, mais il n’y a pas de mots bien sûr, c’est pourquoi il s’agit d’un mystère, et bien il y a d’autres « choses ». Cela ne s’arrête pas à la Source !

Mais c’est une autre histoire…

ASHTAR SHERAN

 

 
   
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