ESPÉRANCE
Texte écrit en la Nuit du Vendredi 18 au Samedi 19 avril
Veille de Pâques 2003


Son tout dernier Royaume
Naquit d’un océan
Et puis, d’une promesse
Sur les ondes sauvages
Où s’abolit le Temps…

Sache que l’Amour
Te libère de tes chaînes.

Unis-Toi à l’Amour,
Libère ta Clarté,
Libère-Toi de l’Ombre
Et va vers la Lumière.

La Nouvelle Aurore
Verra naître ta Joie,
Verra naître ce Jour
Si beau, si clair, si tendre
De notre Humanité

Sache que l’Amour
Te libère des chaînes…

L’obscurité s’embrase à la Lumière
Et le soleil devient brûlant d’Amour.
L’Humanité, attirée par le Jour
Connaît dorénavant la Vie
Passe la Porte vers la Nouvelle Alliance,

Et l’Homme se voit alors
Tel qu’il sera, tel qu’il était,
Est, et sera encore,
Humain dans toute sa beauté,
Homme créé de Clarté
À la Source d’Amour.

Libère-Toi de ta Peur.
Et cherche, au grand soleil
De l’Amour
La Porte qui est la Source
De toute Humanité…

Ne va pas la chercher
Plus loin qu’elle n’est :
Tu ES la porte, et
Tout ceci n’a qu’un commencement :
Toi-même, en ton Âme.

Ne va pas si loin pour chercher
Ce qui est au-dedans de Toi,
Ne va pas si loin pour aimer
Il n’est de Source qu’en Toi ;
Ne va pas si loin pour oser :
L’Amour est l’ultime recours
De la race Humaine
En sa splendeur…

Car il faut mourir à la Peur
Pour oser l’Amour,
Et il faut sentir brûler l’Ombre
Au plexus solaire
Pour oser enfin vivre au grand jour
Ce rêve d’Espoir et de Lumière,
Aube nouvelle transfigurée
Du jour de Pâques.

La Porte de la Guérison
Est Unique et Merveilleuse,
Située bien plus près de Toi
Que tu ne le pensais :
En ton Âme, est ta Vie.

Ô Merveille, vers la Source d’Amour
Aux multiples horizons,
Vers un matin nouveau
Se lève l’Espérance…

En Toi, cet Ineffable
Et ce feu de l’Amour
Où s’affermit ton Âme.

C’est au tison brûlant
De toutes tes errances
Que tu t’en viens chercher
La Voie, fin des souffrances,
Ultime Guérison
Qui te parle de Pâques.

Je ne sais pas la Voie :
Elle EST, et je la sens.
Je ne sais pas l’Amour :
Il EST, je le devine.
Je ne sais pas la Mort,
Mais elle EST le Passage,
En illusion ultime
Au revers du miroir.

Elle n’est plus
Qu’une simple clé
Pour le Grand Voyage
De la Lumière et de l’Amour.

Il n’est d’autre repère
Qu’en l’Harmonie.
Il n’est d’autre misère
Qu’en la folie humaine.
Il n’est d’autre Amour
Que la Source “Cristal”
S’offrant à notre soif
Au désert de nos nuits.

Il n’est d’autre Demain
Que celui de la Vie
Qui se meut, évolue
Vers l’Unique Soleil
Réchauffant notre cœur
À l’Être de Beauté,
Mystère au cœur de l’Homme,
Aube transfigurée.


Marche sur ta Peur,
Elle ne peut que fuir.
Au grand vent de l’Amour,
Ne peut plus soutenir
L’ombre et l’illusion
Qu’elle avait entretenues…

Tu es mort à sa voix,
Et tu vis, libéré.

Car, au roc immuable,
Elle t’avait enchaîné,
Et tu ne savais plus
Même, poser ton pas…

Elle brûle au feu
D’Amour et de Clarté.

Tu en es affranchi :
L’Amour t’a libéré.


Kathy Ferré - 19.04.03

 

    
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