Si je suis là parmi vous aujourd’hui, c’est pour vous expliquer la naissance vue par le bébé.
En effet, nous parlons toujours des souffrances de la femme et des attentes du père, mais rarement de ce moment si important pour le petit être à naître. Pour ceci, je vous propose une sortie en mer.
Seul sur votre canoë, vous voguez au gré du vent pendant neuf mois. La seule présence est celle de la mer qui vit, qui bouge, qui respire, qui se repose, qui rit, qui gronde, qui se lamente, qui est déchaînée.
Pour respirer, vous bénéficiez de l’air qu’elle dégage et qui se mélange à l’atmosphère. Vous ressentez chacun de ses mouvements, parfois doux, parfois plus violents, mais vous faites confiance. Vous faites partie de ces éléments qui vous entourent : eau et air.
Au fur et à mesure du temps qui passe, vous prenez confiance, car elle vous nourrit, vous berce, vous murmure des sons et finalement vous vous sentez aimé et désiré.
Malgré les moments plus difficiles, car cette nouvelle vie vous apporte aussi des souffrances physiques, vous voulez apprendre à la connaître davantage, pressant votre oreille contre sa surface et habituant vos yeux aux différentes teintes que vous pouvez percevoir, découvrant également votre propre résonance en son sein.
Je ne parlerai pas ici de l’âme qui s’incarne, qui elle est encore très libre de tous ses mouvements avant que l’enfant n’ait atteint un stade de développement éthérique suffisant, soit environ 3 mois. Oui, à cet âge-là, l’union est scellée entre l’esprit, l’âme et le corps du bébé. À partir de ce moment, l’enfant est capable de penser.
Les premières pensées seront toujours d’ordre interrogatif. Cela vous semble peut-être étonnant, pourtant c’est ainsi. Les questions très basiques du genre : « qui suis-je ? », « à quoi servent ces membres ? », « pourquoi ce cordon qui s’enroule et se déroule ? ».
À trois mois, un bébé se pose beaucoup de questions.
Vient ensuite le temps de la compréhension, car grâce à l’âme qui l’enveloppe maintenant, il a accès à toutes les réponses. Ce qui revient souvent est « qui sont mes parents ? », « quels sont mes liens avec eux ? », « quel sera mon rôle ? », « comment vais-je être accueilli ? », « serais-je heureux dans ma famille ? ».
Comme le voile de l’oubli n’est pas encore posé, l’enfant peut encore voyager librement dans son âme et avoir accès à son livre de Vie.
C’est durant cette période que l’esprit apprend les bases de ce dont il devra se souvenir une fois au passage dans l’autre monde. Un enfant qui vit dans cet environnement d’Amour et de Lumière n’est guère intéressé à quitter ce lieu, car il sait qu’au moment de la naissance, il perdra cette faculté. Il lui faudra alors souvent plusieurs années pour s’en rappeler.
Les enfants qui, par accident, naissent prématurés ont eu moins de contact avec les mondes lumineux. Bien entendu, l’âme ne va pas quitter ce petit être après la naissance, mais la volonté divine, afin que chacun parte dans sa nouvelle existence avec les mêmes chances, a posé un voile opaque qui empêche à l’esprit de voyager dans tous les mondes, ceci aussi par protection. Dieu n’agit jamais pour nous compliquer la tâche, mais pour nous faire réaliser par nous-mêmes que l’esprit est une continuité d’un tout qui existe depuis des millions d’années.
À l’âge de 7 mois environ de vie intra-utérine, bébé commence à ressentir, par lui-même, les vibrations de sa mère. Les tristesses sont sombres, tandis que les joies et les moments de paix sont jaunes. Les chakras se colorent et tournent plus ou moins librement, plus ou moins rapidement, en fonction de l’état psychologique de la maman. N’allez pas vous culpabiliser mesdames, si vous avez eu des moments de cafard durant votre grossesse, car le placenta est un merveilleux isolant. Bébé ressentira bien sûr la différence entre ces deux extrêmes, mais n’en sera pas directement affecté, d’autant plus qu’il vivra encore en grande partie dans le monde merveilleux d’où vient son âme. Il y aura des grands élans d’amour et de gratitude pour celle qui a accepté de le porter en son sein pendant neuf mois.
Plus le terme approchera, plus il se réjouira d’être un petit homme ou une petite femme à part entière, capable d’intégrer un noyau familial.
Il n’aura pas encore expérimenter la peur dans ce ventre si chaleureux où il a été bercé pendant tous ces mois. Il se sentira confiant.
Vous êtes sur votre pirogue et vous savez que d’ici quelques jours la mer va vous propulser en d’autres lieux, car votre croissance est suffisante pour que vous respiriez un nouvel air.
Le jour J, les vents vont se faire de plus en plus forts. Vous serez ballotté, comme serré, entre des vents contraires. Vous vous douterez que la mer souffre. Vous saurez, dans votre for intérieur, qu’il est temps de sortir de là.
À chaque nouvelle rafale, vous verrez comme un passage se créer pour vous laisser passer.
Après de nombreuses heures, vous apercevrez, au bout de ce passage, la côte, avec son sable doré. Vous serez impatient d’y arriver.
Maintenant, la contraction vous poussera à l’intérieur de ce tunnel, les vents redoublant d’intensité.
Au bout de quelques vingt minutes, vous atteindrez cette côte, heureux devant votre mer.
Vous vous installerez alors au sommet de la colline la plus proche et admirerez celle qui vous aura fait vivre.
Le vent s’arrêtera et ce nouveau monde, qui vous avait paru si accueillant, vous semblera un peu triste. Plus de mouvements, plus de battements du cœur de la mère, plus de vibrations intenses.
Votre nouvel élément vous est étranger et il vous faudra du temps pour vous y habituer. Aussi, durant les premiers mois, vous passerez plus de temps à côté de la mer que dans les terres.
Pour le petit enfant qui naît, le choc est souvent violent, car vos médecins n’ont pas compris l’importance de la transition d’un état à un autre.
C’est là que l’on peut constater l’indifférence qui, malheureusement, est encore de vigueur dans la majorité des établissements hospitaliers, là où naissent les petits d’hommes.
C’est la seule espèce sur terre où le choc est si grand. Par souci de professionnalisme, par confort du personnel soignant, on va installer la femme dans un appareil de contention, afin de mieux voir les mensurations du passage. Quel manque de tact ! Même accouchant, c’est difficile de se tenir dans une telle position devant des étrangers.
Heureusement, quelques médecins en ont pris conscience et ont aménagé un espace un peu moins laboratoire pour les accouchements.
De par sa physionomie, la femme devrait accoucher accroupie. C’est ainsi que le poids du bébé va pousser naturellement sur les résistances du corps féminin. De cette façon, la femme a beaucoup moins d’efforts à faire.
Pourquoi ne pas laisser la place à l’improvisation ? Une naissance est quelque chose de naturel, ce n’est pas un acte chirurgical. Il faut de la prudence bien sûr, les deux corps étant soumis à de rudes secousses. Mais enfin, êtres humains, cet acte unique devrait être préparé dans la confiance.
Combien de femmes sont mortes en couche à l’hôpital ? Il ne faut pas systématiquement considérer que le danger réside uniquement pour celle qui accouche dans un environnement respectueux pour elle et le bébé. Il est évident que dans des cas extrêmes, le médecin devra intervenir.
Plusieurs hôpitaux ont mis sur pied une possibilité pour les femmes d’accoucher à domicile avec un suivi d’une sage-femme possédant les connaissances nécessaires en cas de difficultés. C’est la solution intermédiaire idéale pour autant que ce soit le choix des principaux intéressés.
Les femmes qui n’ont pas confiance en elles-mêmes, souvent, préfèrent l’hôpital. Je ne suis pas là pour juger, car il est peut être préférable d’être confiant même si le contexte est difficile pour le bébé.
Pour celles qui n’ont pas le choix pour une raison ou pour une autre d’accoucher à l’hôpital, faites-en sorte d’imposer que votre bébé soit immédiatement, après la naissance, posé sur votre ventre et recouvert pour qu’il n’ait pas froid. Qu’on vous laisse ainsi au moins une demi-heure en tête à tête. Demandez qu’on baisse la lumière, car l’œil du bébé n’y est pas habitué. Ensuite, corps à corps, parlez-lui tendrement. Laissez-le se mouvoir sur vous. Il y a de fortes chances qu’il recherche le sein. C’est un réflexe naturel. Aidez-le un peu si nécessaire. La montée du lait provoquera la délivrance du placenta et videra ce qui doit encore l’être en vous.
Ces fonctions ont été soigneusement étudiées avant la création de l’être humain pour le bien-être et le bonheur de se découvrir par les sens.
Peu importe si le bébé n’est pas propre immédiatement à sa sortie comme un sou neuf. Il a fait partie de vous pendant neuf mois, il ne va pas salir votre corps maintenant. L’amour doit être plus fort que ce genre de détails.
Restez en tête-à-tête, seul le bébé et vous. Le papa doit comprendre que ce moment est indispensable et il vous laissera en profiter. Expliquez-lui déjà avant l’accouchement que ce tête-à-tête est nécessaire pour la maman et le bébé qui a subi un grand choc et a besoin de sentir sa mère, entendre son cœur durant ces quelques moments, pour ne pas connaître la peur de la séparation, dès son arrivée au monde. Au moins une demi-heure, ce n’est pas voler le temps à qui que ce soit après neuf mois d’une union scellée par le corps féminin.
Les trois premiers mois de la vie
Le bébé va faire plus amples connaissances avec la famille qui l’entoure, tout en restant uni à sa mère par un cordon invisible. Séparez le moins possible le bébé et la maman durant cette période. C’est là que les premiers signes seront marqués pour la postérité de l’amour invincible entre ces deux êtres.
Tant qu’il n’y aura pas suffisamment de preuves pour ce nouvel arrivant qu’il est aimé, accepté et complètement intégré dans le noyau familial, il craindra l’éloignement de la mère. C’est en quelque sorte un quatrième trimestre de préparation à la vie.
Malheureusement, c’est souvent à cette période que la maman reprend déjà ses activités, pas obligatoirement son travail, mais d’autres comme par exemple de la gymnastique pour reprendre une forme conforme aux critères de beauté de vos sociétés. Elle fera beaucoup de va-et-vient loin du bébé et prétextera ne pas vouloir lui donner de mauvaises habitudes d’être dépendant de sa mère qui, elle veut, en premier lieu, garder son indépendance. On le remettra dans les mains de nounous, de grands-mères, de tatas, etc.
Pourtant, mesdames, si vous saviez ce que vous perdez, car tout a été prévu dans le plan divin. Vos formes arrondies disparaîtront en quelques mois sans devoir recourir à toutes sortes de musculation ou d’instituts de beauté en allaitant.
Dans le lait maternel, il y a beaucoup de graisses nécessaires à l’enfant. D’où croyez-vous qu’elles viennent ? Elles sont transformées pour atteindre l’élément nutritif idéal pour vos nourrissons. Donc, ils sont bien mieux nourris ainsi qu’avec des laits de synthèse qui les appauvrissent et vous perdez vos kilos superflus, tout ceci dans la tendresse, l’amour, les regards complices, la douceur.
Ces trois premiers mois d’existence terrestre sont primordiaux pour la santé physique et morale de la maman comme du bébé pour autant qu’ils les passent ensemble.
Ce n’est pas une punition que de vouloir découvrir cet être merveilleux qui a grandi en vous, qui a été créé en vous, ce miracle de la fécondation, le miracle de l’organisme humain, le miracle de l’amour qui se tisse à l’intérieur de vous.
Ces moments magiques devraient être considérés comme des clés pour ouvrir beaucoup de serrures sur l’infiniment tendre. Les caresses, les bercements que la mère offre à son enfant sont ses premiers repères dans la vie.
Il n’est pas nécessaire non plus de garder toujours bébé sur vous, mais d’être en sa présence. De toute façon, à cet âge-là, vous aurez bien des moments de libre, car un nourrisson dort plus de la moitié du temps. Vous devriez en profiter pour vous reposer également, votre corps physique a consommé beaucoup d’énergies durant tous ces mois. Pourquoi pas quelques siestes l’un contre l’autre, la nuit étant réservée aux couples évidemment ? Le bébé peut dormir dans une autre pièce que ses parents. Mais lorsqu’il a faim ou soif ou qu’il est dérangé pour une raison ou pour une autre, il attend de vous que vous alliez vers lui et que vous vous en occupiez, le temps qu’il se rendorme.
Lorsqu’il y a d’autres enfants dans la famille, il est clair que la mère doit trouver du temps pour chacun, surtout que les plus grands se sentent toujours un peu mis de côté à l’arrivée d’un bébé dans la famille.
Les périodes d’allaitement sont consacrées au bébé. Avec cela, il a ce dont il a besoin en aliment solide et éthérique. Le reste du temps, pour autant qu’il ressente votre présence, il se sentira en sécurité. Cela vous laisse du temps aussi pour les autres. Ils ne doivent pas se sentir exclus de la complicité existante entre bébé et maman. Faites-les participer, en fonction de leur âge, aux menus travaux que demande un nourrisson : changer les couches, le sécher après le bain, bercer tendrement le couffin où il se trouve ou lui chanter des chansons pour qu’il s’endorme.
Si vous êtes suffisamment présente, vous trouverez comment harmoniser toute la famille.
Il est très important de ne pas sombrer dans un découragement qui peut provenir des cris dont l’enfant se sert pour vous faire remarquer quelque chose. Il n’a pas d’autres moyens de communication.
Beaucoup de problèmes se résoudront d’eux-mêmes par l’allaitement. C’est vraiment le moyen le plus facile de calmer l’enfant.
En général, lorsqu’il se sentira apaisé dans les bras de sa mère avec ce lien direct qui est le sein, il arrêtera de pleurer. J’insiste sur cela, car combien d’enfants n’ont pas eu ce contact pourtant si important. Les séquelles ne seront pas toujours visibles, mais ce sentiment d’être dans un monde inconnu et de n’avoir aucun repère pourra influencer les peurs et l’inquiétude dans la vie de ceux-ci.
En somme, si je devais résumer en quelques mots ces trois mois, je dirais :
. relation entre maman et bébé : sans coupure prolongée
. nourriture : lait maternel exclusivement
. soins et propreté : un bain quotidien pour le plaisir de gigoter à nouveau dans l’élément eau
. couches : en coton lavable à changer au moins après chaque repas ou plus si nécessaire
. joie, chansons, gazouillis, découvertes, harmonie entre tous les membres de la famille
. amour, amour, amour
Un bébé de cet âge n’est pas capricieux. Il ne connaît pas encore le sens de demander plus qu’il n’en ait besoin. S’il pleure, c’est qu’il a une raison valable de le faire. Les pleurs peuvent provenir d’une perturbation quelconque, perturbation physique comme un habit trop serré ou une couche sale, un rôt ou par besoin d’être rassuré.
Un bébé sur deux souffre de ce que vos médecins appellent les coliques, sans aucune explication approfondie au phénomène.
Tout d’abord, il est important de savoir qu’un bébé, même s’il ne parle pas, entend. La tonalité d’une voix lui en dit presque autant que les mots prononcés. Bébé emmagasine tout au long de la journée, durant ces phases de réveil, les vibrations de chaque membre de la famille et même d’autres personnes qui l’ont côtoyé. En fonction de sa sensibilité, il s’imprègne plus ou moins de ces énergies vibratoires. Son espace, son âme en sont touchés. Par rapport au trop-plein, il devra les rejeter en se vidant de ces énergies qui ne lui appartiennent pas. Le bébé n’a qu’un seul moyen de le faire : l’expulsion par le chakra de la gorge, par les cris.
Cela touche principalement les bébés qui ont de la peine à trouver des repères. Cela peut se produire même si la maman est présente avec lui le long de la journée, mais ce n’est pas obligatoirement des énergies négatives qu’il emmagasine, mais toute sorte de choses qui lui sont étrangères.
Lorsqu’un bébé crie en fin de journée sans pouvoir s’arrêter malgré vos paroles réconfortantes, malgré que vous le preniez dans vos bras, la meilleure solution est de le laisser faire tout en restant proche de lui et en lui parlant tendrement. Cela ne devrait pas durer plus d’une demi-heure. C’est pénible pour les parents, mais dites-vous bien que c’est ainsi qu’il vide son espace d’énergies étrangères. Soyez indulgents avec lui malgré les fatigues morales que cela vous impose. Dès qu’il n’aura plus besoin de cette vidange naturelle, il s’arrêtera de crier.
Un autre point à signaler : comment coucher votre enfant ?
Les puéricultrices, d’une année à l’autre, changent d’avis. Pendant une période, on vous dira de le coucher à plat ventre, la suivante sur le dos, après sur le côté. Personne ne peut savoir. Pourtant c’est bien simple : comment bébé était-il dans votre ventre ? En position de fœtus. Pourquoi tout à coup lui imposer de s’endormir différemment ? Dès qu’il en aura la possibilité, il choisira lui-même ce qui lui convient le mieux. Dans un premier temps, je vous suggère de le placer sur le côté, en faisant bien attention que le bras inférieur ne soit pas sous le corps. Mettez un oreiller derrière son dos pour le soutenir un peu, pas trop rigide bien entendu. Si votre petit préfère être sur le dos, il aura l’opportunité de se bouger dès les premiers jours pour atteindre cette position. Mais en attendant, il retrouvera la position dans laquelle il s’est trouvé durant les derniers mois de la grossesse. Ne lui mettez pas de sangle pour qu’il ne se retourne pas. Avez-vous déjà vu un animal attacher ses petits ? Un bébé ne peut pas s’étouffer avec le lait maternel. Si nécessaire, il renverra facilement. Par contre, il faut être plus prudent avec certains laits de synthèse qui durcissent rapidement une fois ingérés par le bébé.
Beaucoup, beaucoup de bonheur avec ce miracle de la vie.
Et le papa dans tout ça ?
Maman et bébé, durant les mois de grossesse et les trois premiers mois de la vie sont unis par leurs corps physiques en plus de l’union entre les âmes. Tout a été prévu par Dieu pour que la venue de cette nouvelle âme se fasse dans des conditions naturellement merveilleuses.
Il n’est pas toujours facile pour le père de trouver une place au milieu de ces deux êtres solidement accrochés l’un à l’autre. Il est cependant lui aussi uni à ces deux âmes. L’âme ne fait pas la différence entre l’un ou l’autre de ce trio.
Je vais tenter de vous faire un schéma pour vous faire comprendre ceci. Je dessine un cercle, c’est l’âme de la maman. Je trace un autre cercle, l’âme du papa, qui entrecroise le premier. Vous avez donc au centre une partie commune aux deux cercles qui doit être suffisamment grande selon l’implication que chacun met dans le couple. Dans ce centre, je dessine un troisième cercle, petit au départ, car comme je vous l’ai expliqué, l’âme de bébé ne prend pas sa place immédiatement les trois premiers mois de grossesse, car elle doit elle aussi s’adapter aux nouvelles vibrations dans lesquelles elle va évoluer. Au fur et à mesure des mois qui s’écoulent, celle-ci grandit pour atteindre au septième mois de grossesse la même dimension que l’âme des parents. Regardez maintenant le schéma. La connexion intérieure du père et de la mère est recouverte totalement par l’âme du bébé qui déborde de chaque côté, père et mère. Tous sont réunis dans un même espace et chaque parent a une connexion indépendante avec l’âme du bébé.
Donc, d’un point de vue subtile, malgré l’union physique bien plus prononcée entre bébé et maman, chacun trouve sa place et tout est interconnecté.
Les papas n’ont pas à craindre d’être mis de côté. Avec bienveillance, ils regarderont l’évolution de tout ce noyau familial. Le bébé, une fois sorti de son besoin d’être dans les bras de maman, se tournera vers papa, car c’est lui qui lui offrira la première joie des découvertes hors du sein maternel. C’est là que le rôle physique du père intervient réellement. Cela ne l’empêche pas du tout de participer ou de donner soin et amour au bébé dès les premiers jours, mais nous pourrions dire qu’à partir de ce moment-là, il sera vraiment reconnu par son enfant comme un soutien et une porte ouverte vers de nouvelles aventures.
Les pères qui tournent le dos à ce noyau familial, sous prétexte qu’ils n’y ont pas leur place, sont dans l’erreur et c’est bien dommage. Le père aussi a tant à apprendre de ce petit d’homme.
Je vous bénis.
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